mercredi 9 novembre 2011



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Djemila, site romain - Valeur universelle exceptionnelle


    Le site de Djémila (signifie " belle " en langue arabe) est classé au patrimoine mondial à l'UNESCO depuis 1982. Djémila est situé à 50 km au nord-est de la ville de Sétif. Connu sous son nom antique Cuicul, le site de Djémila est un établissement d'une ancienne colonie romaine fondée sous le règne de Nerva (96-98 de notre ère).

La ville romaine occupait un site défensif remarquable. Cuicul est l'un des fleurons de l'architecture romaine en Afrique du Nord. S'étant remarquablement pliée aux contraintes du site montagneux, un éperon rocheux qui s'étire, à 900 m d'altitude, entre l'oued Guergour et l'oued Betame, deux torrents montagnards, la ville possédait son propre sénat et son forum. Vers le début du IIIe siècle, elle débordait de ses
remparts par la création du temple de Septimius Severus, l'arc de Caracalla, le marché et la basilique civile.

Le site a été aussi marqué par une empreinte chrétienne matérialisée par plusieurs édifices de culte : une cathédrale, une église et son baptistère considéré parmi les plus grands de la période paléochrétienne.
Le site de Djémila comprend une collection remarquable de pavements en mosaïques, illustrant des récits mythologiques et des scènes de la vie quotidienne. Djémila apporte un témoignage exceptionnel sur une civilisation disparue.

C'est l'un des plus beaux ensembles de ruines romaines du monde. Les vestiges archéologiques, le plan d'urbanisme romain bien intégré et le cadre environnemental constituent les ressources qui représentent les valeurs attribuées au site.Djémila offre un exemple éminent d'un type d'ensemble architectural illustrant une période significative de l'histoire romaine de l'Afrique du Nord, du IIe au VIe siècle.

Le site, clôturé suivant les limites présentées lors de l'inscription sur la liste du patrimoine mondial, renferme tous les éléments nécessaires pour exprimer sa Valeur universelle exceptionnelle.

Ces attributs comprennent entre autres le schéma classique de l'urbanisme romain avec deux portes situées aux extrémités du Cardo Maximus ; au centre, le Forum entouré de bâtiments essentiels de la vie publique : le Capitole, la Curie, une basilique civile, la Basilica Julia. 

Dans ce cas, le schéma classique de l'urbanisme romain s'est plié aux contraintes géomorphologiques du site.

Le site comprend un répertoire typologique et architectural très diversifié, avec système défensif et arc de triomphe, édifices édilitaires et de spectacles, équipements d'artisanat et de commerce, dont le marché des frères Cosinus qui constitue un exemple remarquable de la prospérité économique de la cité.

On retrouve également les vestiges du Temple de Venus Genitrix et des demeures aristocratiques ornées de riches mosaïques.
Les vestiges des monuments qui ont marqué l'expansion de la ville en direction du sud sont également inclus.
Ils comprennent des habitations privées et des édifices publics tels l'arc de Caracalla (216), le temple de la Gens Septimia (229), un théâtre de 3.000 places, des thermes, des basiliques et autres édifices cultuels. Les vestiges archéologiques sont demeurés remarquablement intacts au cours des siècles.




TIPAZA - Site Romain


Les Phéniciens y ont fondé un comptoir vers le Ve siècle av. J.C. : c'est de cette origine que la ville tire son nom qui signifie « lieu de passage » ou « escale » se devait être une escale sur la grande route qui conduisait de Carthage auxcolonnes d’Hercule. Mais le plus plausible, Tipasa est la déformation du mot berbère "Tafsa" qui signifie le grès ou la pierre calcaire, toujours en usage dans beaucoup de régions du Maghreb.

La ville connaît son essor sous le roi numide Juba II et devient avec Caesaria (actuelle Cherchell) l'un des foyers de la culture gréco-romaine Tipasa avait alors le type de la ville punique car elle se situait dans l'aire d'influence de Carthage. À la fin de la troisième punique et le siège de Carthage en 146 av. J.-C., Rome annexe la Maurétanie (Le Maghreb d'aujourd'hui).

Par sa situation autour d’un capricieux promontoire et au pied du Djebel Chenoua au pur profil et aux changeantes couleurs.

Tipaza devait se singulariser déjà du temps de sa grandeur.                 
Rues et avenues rectilignes étaient jadis bordées de magasins peinturlurés et les villas aux façades de pierre polie.

On serpente par des sentiers amoureux pour passer d’un quartier à un autre. Les gradins qui donnaient accès aux temples se perdent sous un rideau de mimosas. Un petit théâtre aux divines proportions et un charmant nymphée aux marbres brisés s’inscrivent dans un décor de pins, de chênes verts et d’eucalyptus.

Tipaza une ville d’art et un foyer de la civilisation gréco-romaine en Afrique du Nord, prolongement de sa capitale, Iol, l’actuelle Cherchell.

Le site de Tipaza vous invite à la flânerie à travers son musée et son « parc archéologique » où l’on découvre des mosaïques encore  impressionnante.

« Vivre Tipaza », disait Camus

Aujourd’hui Tipaza n’est pas uniquement qu’un site archéologique, elle possède aussi des complexes touristiques les plus importants d’Algérie avec Sidi Fredj.

Timgad, la Pompeï d'Afrique


Classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1982, Timgad, ancienne ville romaine située dans les Aurès à une trentaine de kilomètres à l'est de Batna constitue l'une des cités les plus importantes de l'histoire de la civilisation romaine du nord de l'Afrique. 

Tant de suprématie, tant de gloire, tant de richesses et puis... plus rien, rien que le silence et la mort, l'Empire rayé et, là-bas, un squelette de ville parfaitement décharné que survolent les aigles surgis des monta­gnes proches. 

En 1765, un voyageur anglais signale quelque cho­se... 
Mais ce n'est qu'en 1880 que l'on commence à dégager l'antique Timgad des limbes de l'histoire. La ville romaine, qui portait le nom de Thamugadi (colonia Marciana Traiana Thamugadi) dans l'Antiquité, a été fondée par l'empereur Trajan en l'an 100 et dotée du statut de colonie militaire. 

Il s'agit de la dernière colonie de déduction en Afrique romaine. La seule ville au monde qui peut témoigner de la perfection architectonique des romains: un damier parfait divisé en croix par le cardo et le decamanus, les deux voies principales qui lotissent la cité en quatre. 


Aujourd'hui, les rues dallées sont pro­pres, comme balayées chaque matin ; les places, les patios, les maisons semblent attendre les plombiers qui raccorderont les canalisations, les maçons qui rehausseront quelque peu les murs, les cou­vreurs qui replaceront les toits qu'une tornade venue de l'Aurès a sans doute dû emporter...

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